Le Grand Livre de Connie Willis

 

Et voici enfin mon premier article pour le challenge Retour Vers le Futur et une autre pour SFFF au féminin (ça faisait longtemps)! Et je commence avec un roman un peu vintage : il a été publié dans les années 90 et nous présente un futur sans téléphones portables et avec un Internet très limité…

Synopsis :

Dans un futur proche (2048), on a découvert comment voyager dans le temps. Comme on ne peut rien changer au passé ni rapporter quoi que ce soit, ce dernier ne sert qu’aux historiens pour leurs recherches. Une étudiante décide de partir au Moyen-âge, malgré les réserves de son professeurs sur les dangers de l’époque. Mais tout ne va pas se passer exactement comme prévu…

 

 

Le roman commence dans une ambiance légère : Dunworthy a tout du papa-poule et se fait taquiner, et tous les soucis qu’il a avec son rival font sourire.

Cela contraste avec le passé où Krivine est vite confrontée à des problèmes importants. L’auteure a su créer des personnages variés et plein de profondeur en nous présentant une famille et un petit village, et on est instantanément plongé dans ce monde grâce à un langage écrit phonétiquement.
On s’attache vite aux différents protagonistes rencontrés par l’héroïne, notamment Agnès et le Père Roche (un prêtre paysan illettré mais généreux et avec une foi sincère).
Krivine apprécie cette chance de voir une famille à cette époque et on la suit dans une balade plutôt agréable…

 

Mais il se passe aussi des choses du côté d’Oxford. Dans ce futur, une grande épidémie a eu lieu et il y a régulièrement des virus mutants qui se déclarent. Or il semblerait qu’une épidémie commence avec le technicien chargé d’envoyer Krivine dans le passé comme patient zéro ! Mais durant tout ce temps, il faut aussi gérer des choristes mécontentes, une logistique compliquée (notamment pour le papier toilette ! 😉 )…

 

Clairement le voyage dans le temps (et ses problèmes techniques) sont juste des outils pour augmenter l’intensité dramatique.
Cela, dit, c’est un récit très prenant et bien troussé que nous offre Connie Willis :

Attention spoilers sur un point-clé de l’intrigue !

 

Le parallèle entre l’épidémie d’Oxford et la peste est efficace : on y retrouve la lâcheté et l’héroïsme, la peur, la douleur dont font preuve les gens face à cette terrible situation. On se rend également compte que l’époque « moderne » ne change rien à la nature humaine, certaines choses restent universelles, même si on prend évidemment mieux en charge les malades !
J’avoue cependant avoir été moins touchée par la partie moderne : j’ai trouvé les personnages du passé globalement plus attachants et réalistes (Colin est un peu trop courageux et malin pour être crédible alors qu’il n’a que 12 ans !) et les conditions de l’époque sont quand même plus dramatiques, surtout pour la pauvre Krivine et le Père Roche !

 

 

Fin spoilers

 

 

 

Conclusion :

Si le voyage dans le temps n’est pas centrale à l’intrigue, voilà un beau livre où les différents personnages montrent toute la palette des comportements humains face à une crise ! Il y a 2 autres romans qui se passe dans le même univers et que je chroniquerai bientôt !

 

 

Dépôt chroniques / infos

 

7 Réponses

  1. J’avais bien aimé mais je l’ai lu après Sans parler du chien du coup il a un peu souffert de la comparaison.

    • Ah oui, je comprends, « Sans parler du chien » est un vrai coup de cœur ! Pour ma part, je me félicite des les avoir lu dans l’ordre chronologique (et celui de la publication) !

  2. J’ai lu Sans parler du chien et Blitz de l’auteure que j’avais adoré, il faut que je lise celui-ci aussi !!

  3. […] roman de Connie Willis, ce dernier se déroule dans le même univers que Le Grand Livre… et il compte aussi pour le challenge Retour vers le Futur et pour le challenge SFFF au […]

  4. […] ; Mercy Thompson 5 & 6, Patricia Briggs ; Les Dames de grâce adieux, Susannah Clarke ; Le Grand Livre, Connie Willis […]

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