« Le Top 10 le plus intéressant de ces dernières années » Stephen King
« Une fois commencé, Je n’ai pas pu m’arrêter ! » J.K Rowling
« JainaXF est la bloggueuse la plus prometteuse de sa génération » Brandon Sanderson1
Le thème de The Broke and The Bookish me plaisait bien aujourd’hui, Il faut dire que je suis de nature râleuse ! J’ai donc fait mon Top 10 de tout ce qui m’agace dans les livres !
- 4èmes de couvertures très spoilerisants ! Exemple : celui de Our Mutual Friend d’Oxford World’s classics, qui révèle un des gros secrets d’un personnage principal de la première partie du roman (et je plussoie Cuné sur la couverture tueuse !) !
- Les préfaces spoilerisantes, dans le même genre, un mal répandu pour les classiques ! Tout le monde sait qu’on ne lit pas un classique pour l’histoire et le suspens, voyons ! C’est bien de éfléchir sur l’oeuvre, de faire des analyses…mais mettez ça en postface !
- Traductions maladroites/incompréhensibles. J’ai en tête celle de Thursday Next et son NDBPphone pour footnoterphone (là c’est trop littéral, ça ne sonne pas naturel) ou la traduction affreuse du tome 4 d’Harry Potter avec les blagues sur les Français très mal retranscrites ou l’inversion de de l’ordre d’apparition de 2 personnages de la baguette de Voldemort !
- Personnages passifs qui pleurnichent sur leur sort sans agir (quitte à se tromper) : j’ai été traumatisée par les cours de français de lycée avec la lecture forcée des tragédies de Racine et autre Une Vie de Maupassant ! Les personnages ont tout à fait les moyens de s’en sortir, mais non, c’est tellement plus drôle de ne rien faire !
- Les allusions vagues à la fin de l’histoire/mort de personnages/nature de la réalité… dans l’introduction du roman : trop souvent mal faites et tuant le suspens ! Dernier exemple en date : le premier tome de Soixante-six de Michael J Lévesque ou l’héroïne annonce ses futurs romances et où on sait qu’elle s’en sort sans dommage dès les premières pages…
- Les Fins « ce n’était qu’un rêve » ou pire, celles où les héros oublient tiut des aventures fantastiques qu’ils ont vécu sous un prétexte fallacieux ! Leur évolution est annulée, et j’ai l’impression que toute l’histoire n’a servi à rien !
- Les fins qui n’en sont pas. Celles où on se demande à la fin : « Et après ? » Par exemple, celle de Rosa Candida, ou dans une moindre mesure, celle de Purge ou du Club des Incorrigibles Optimistes m’ont frustrée par tous les éléments laissés en suspens, les confrontations/retrouvailles manquées…
- Les coups de théâtre mal amenés et artificiels. C’est tout un art de les réussir, il faut laisser quelques indices suffisamment vagues pour qu’on ne le devine pas à la première lecture, mais qui semblent clairs et amener la conclusion de manière logique à la deuxième lecture. Si c’est amené sans aucune manière de le deviner, c’est juste frustrant et agaçant ! On a l’impression que l’auteur est snob et se croit très intelligent de faire un coup de théâtre impossible à deviner avant ! Exemple récent : Pavane
- Les bandeaux/ citations de gens connus annonçant un auteur comme « Le nouveau Tolkien », « Le digne successeur d’Harry Potter »… Ce genre de choses me fait fuir immédiatement, c’est souvent synonyme de médiocrité prononcée et d’un manque absolu d’originalité au contraire (Eragon, Twilight…)
- Les auteurs qui n’assument pas leurs (« mauvais ») genres ! Le plus souvent des auteurs de littérature générale qui écrivent de la SF sans le dire. Par exemple Philip Roth et son uchronie (même si le mot n’est jamais employé !) sur des États-Unis neutres lors de la Seconde Guerre Mondiale ou Margaret Atwood qui écrit des dystopies, parle de modifications génétiques…mais a refusé d’admettre pendant des années qu’elle écrivait de la SF ! D’ailleurs, ce sont souvent ces auteurs-là qui « réinventent » la roue en SF : ils emploient des schémas narratifs classiques du genre en croyant innover (et les critiques littéraires les suivent !) Ce n’est pas forcément de la faute de l’auteur, ça peut être l’éditeur. C’est ainsi que Jasper Fforde est souvent classé en littérature générale sous prétexte qu’il parle de classiques !
Il y a aussi : les fautes de français, les auteurs très « littéraires » qui ne s’intéressent qu’à la forme sans raconter d’histoire derrière (j’ai tenté Ulysses de Joyce, j’ai vite laissé tombé !), les « auteurs » qui n’écrivent que sur les derniers thèmes à la mode pour faire vendre (je déteste les livres « jetables » !), les livres surmédiatisés en général (je n’ai toujours pas lu Le Da Vinci Code !)…
Allez voir ce qui les agace : Cuné , Karine, Fashion, Jamie, Geishanellie, Vilvirt, Syl, Yueyin… j’espère n’avoir oublier personne !
1 : P.S : Cette introduction est bien évidemment parodique (voir le point n°9), ne vous inquiétez pas, je n’ai pas encore les chevilles qui ont enflé à ce point-là ! 😉
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Oh my ! Ton intro est super, je suis pliée :)))
Merci, contente de savoir que l’effet recherché fonctionne ! 🙂
Oh cette intro! Love it! Je suis tout à fait d’accord avec les fins « ce n’était qu’un rêve ». Ça fait deuxième année du primaire. Et aussi pour les fins sorties de nulle part… non mais c’est agaçant! Quant aux pleurnichards… ce que j’en pense est très clair.
Moi aussi j’adore l’intro 😀 Je suis tout à fait d’accord pour les persos pleurnicheurs !
Top ton intro !
On va faire un club anti-persos pleunichards. (et on peut aussi ajouter les médiocres qui se complaisent dans leur médiocrité aussi ? ^^)
En tout cas, ça m’a bien fait sourire. Il faudra que je m’y mette – quand je serai arrivée au bout de mon mème du moment ! 🙂
Merci pour tous ces compliments les filles ! 🙂
Apparemment, la haine des perso passigs et geignards est quelque chose de très courant !
Comme je suis d’accord avec toi, sur TOUS les points!
j’ai commencé Thursday en français du coup j’ai continué mais je suis affligée par le manque de culture et de discernement de la traductrice qui donne soit des maladresses soit des faux sens! 😦
Les livres surmédiatisés comme toi je les fuis, je déteste ça et d’ailleurs j’ai malheureusement lu le « Da Vinci » car mon père me l’a offert
Quant à la fin « c’était un rêve » cela fait bien longtemps, peut-être au lycée, qu’un prof avait dit que justement ce n’était pas du tout un ressort intéressant… comme toi je trouve cela très très frustrant! Par contre j’aime bien quand il y a un flou et que le héros ne sait pas s’il a rêvé ou pas, qu’on sent que plusieurs mondes se rejoignent.
Quant à la présentation de ton classement, elle m’a beaucoup fait rire! ^ ^
Sabbio : Ca prouve que tu es une personne de
goût ! 😉
Oui, je ne me suis pas infligé plus d’un tome en français ! J’ai presque envie d’écrire à l’éditeur pour lui suggérer de contacter Patrick Couton (traducteur de Pratchett) pour les tomes suivants ! Mais j’imagine que vu que Thursday Next n’est pas très connu en France, ce n’est pas grave s’il est mal traduit ! Grrrr !
Les fins floues ne me dérangent pas quand elles sont bien écrites et crédibles ! Je trouve même que les fins ouvertes sont souvent les plus marquantes (je me souviens encore de celle « Du Passeur » !)
[…] Ces premiers contacts avec la célèbre série ont donc été assez peu probants ! L’exercice de style du one-shot est intéressant sur le principe, mais le résultat manque trop souvent d’âme. Les tomes sont bien réalisés, mais ils leur manquent quelque chose pour marquer les esprits ! De plus, les auteurs se sentent souvent obligés de faire des fins déprimantes et/ou surprenantes (qui ne fonctionnent que rarement, trop artificielles ou évidentes),c’est un peu le même problème que j’ai avec les nouvelles…Il est vrai que réussir un véritable coup de théâtre (bien amené, avec des indices et choquan… […]